Quatre façons de diminuer le roulement de vos employés

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Les statistiques sur le taux de roulement des employés en disent long.

Si vos employés les plus précieux partent plus vite que les oiseaux migrateurs à l’automne, vous devez rapidement aller à la racine du problème.

Qu’il s’agisse d’un conflit sur le lieu de travail, d’un processus d’embauche inadapté ou d’une rémunération sous-évaluée, un taux de roulement élevé a un impact négatif sur votre entreprise à plus d’un niveau.

D’une baisse du moral et de l’engagement des employés aux coûts de remplacement élevés et à la baisse des revenus, les conséquences à long terme sont nombreuses.

Selon Gallup, on estime généralement que le remplacement d’un employé coûte à une entreprise de la moitié à cinq fois le salaire annuel de cet employé.

Pour le bien-être de votre entreprise et de vos employés, voici quatre façons de minimiser votre taux de roulement :

1. Trouvez la cause et attaquez-vous-y rapidement

Pourquoi vos employés quittent-ils?

Selon une étude, au moins 75 % des départs volontaires sont en partie dus aux gestionnaires.

Bien que la rémunération et les avantages sociaux jouent un rôle essentiel, ils ne sont que secondaires.

L’étude Gallup a révélé que les réponses les plus courantes données par les répondants quant aux raisons pour lesquelles ils partaient sont les suivantes :

  • 31,5% pour l’avancement de carrière ou les opportunités de promotion
  • 20,2% parce qu’ils n’étaient pas adaptés à l’emploi
  • 22,4% en raison de la rémunération et des avantages sociaux
  • 16,5% en raison d’une mauvaise gestion ou de l’environnement de travail général.

Les statistiques révèlent comment le besoin d’appartenance va bien au-delà de l’argent.

Après tout, la fidélité ne s’achète pas.

En tant que gestionnaire, c’est votre travail d’aller à la racine du problème et de prendre des mesures pour le résoudre.

Une solution consiste à demander à votre équipe RH de mener des entretiens de départ.

Des entretiens de départ structurés avec vos employés qui quittent vous aideront à comprendre pourquoi vos employés partent et quelles mesures vous pouvez prendre pour améliorer votre taux de rétention et votre culture d’entreprise.

Ils sont également un excellent moyen d’obtenir des informations précieuses et utilisables qui vous aideront à attirer et à retenir les meilleurs talents.

Si vous souhaitez passer en mode prévention, vous pouvez vous tourner vers vos collaborateurs actuels pour obtenir des réponses.

Une boucle de rétroaction des employés est une autre méthode efficace qui permet à votre entreprise de voir les problèmes avant qu’ils ne surviennent et de résoudre les problèmes pour les résoudre.

De manière simple, une boucle de rétroaction des employés est une manière de favoriser une communication ouverte et réciproque sur le lieu de travail, dans laquelle les deux parties doivent être pleinement engagées.

La plupart des entreprises fournissent des évaluations de performance trimestrielles et annuelles pour les employés qui finissent par se sentir pris dans une communication trop structurée et ponctuelle plutôt que dans un dialogue ouvert.

Les employés ne font entendre leur voix qu’après avoir été évalués, et ce, deux fois par an, ce qui n’est pas suffisant pour apporter des améliorations concrètes de part et d’autre.

Une boucle de rétroaction des employés maintient la communication vivante en permettant aux employés d’énoncer leurs besoins et préoccupations au quotidien.

En étant à l’écoute activement et en encourageant vos employés à exprimer ce qu’ils pensent, vous trouverez plus facile d’identifier les problèmes à résoudre.

2. Reconnaissez les efforts de vos employés

Les mots contribuent grandement à faire ou briser la journée de quelqu’un.

Parfois, un compliment envers un employé suffit pour rendre sa journée plus lumineuse.

Quelle que soit la valeur que vos employés apportent, ils doivent être reconnus pour leurs efforts de temps en temps, surtout en ces moments où la distance minimise la rétroaction que vous leur donnez normalement en les croisant au quotidien.

Soyons clairs cependant : la reconnaissance des employés ne doit pas nécessairement se produire au quotidien.

Cela doit arriver assez souvent pour qu’un employé ne se sente pas ignoré ou pris pour acquis.

Reconnaître le travail qu’ils ont accompli (surtout en ces temps difficiles) peut favoriser un rapport positif.

La prochaine fois qu’un employé consacrera plus d’heures ou dépassera les attentes à un projet, envoyez-lui quelques mots aimables.

Vous pourriez être surpris d’à quel point ils sont impactés par ce compliment.

3. Améliorez leurs compétences en offrant de la formation

Avec 31,5 % des employés qui quittent leur emploi pour un avancement de carrière ou des opportunités de promotion, il est évident que l’avancement des compétences joue un rôle essentiel dans la rétention des employés.

Lorsqu’un employé ne se sent pas suffisamment mis au défi dans son rôle, l’ennui frappe à sa porte.

Pour éliminer l’ennui, vous pouvez offrir à vos employés la possibilité d’acquérir une nouvelle compétence dans leur domaine.

Qu’il s’agisse de mettre à niveau leurs compétences technologiques avec des cours en ligne via LinkedIn Learning (qui avec une carte de bibliothèque, est gratuit) ou d’offrir une formation individuelle à un employé occupant un rôle plus stratégique, l’élargissement des compétences d’un employé fait des merveilles pour stimuler sa motivation et son engagement dans son rôle.

De plus, l’amélioration de leurs compétences leur offre l’opportunité de former des employés de niveau junior qui les côtoient.

4. Améliorez le processus de recrutement.

“Espérer le meilleur en s’attendant au pire”, non?

Faux!

Autant nous ne pouvons pas contrôler les résultats de nos embauches, nous pouvons empêcher le pire de se produire en étant préparé.

Pour réduire votre taux de roulement, revenez au point de départ: votre recrutement.

En ce qui concerne les compétences, les mots sont faciles à trouver, mais nous savons tous que de s’assurer qu’ils puissent montrer de quoi ils sont capables plutôt que de s’en vanter contribue grandement à démontrer la valeur d’un candidat.

Demander à un candidat d’apporter un portfolio de son travail ou faire le suivi d’une référence demandée fait des merveilles pour valider ses compétences.

Et encore, faire la liste des tâches attendues et des compétences requises pour un rôle ne représente que la moitié de votre travail.

D’autres facteurs comme la motivation, la capacité d’apprentissage et l’intelligence émotionnelle sont souvent négligés.

Un bon moyen d’attirer la bonne personne est de faire de vos entrevues une conversation ouverte.

Offrir aux employés potentiels l’opportunité de s’entretenir vous donnera un aperçu de ce qu’ils apprécient, mettra en lumière leur personnalité et vous permettra d’être ouvertement honnête sur ce à quoi ils peuvent s’attendre.

De plus, se concentrer sur votre marque employeur peut faire des merveilles en attirant davantage de bons candidats qui feront aisément partie de l’équipe.

Selon une enquête de Glassdoor, 69 % des répondants sont susceptibles de postuler à un emploi si l’employeur gère activement sa marque en répondant aux avis, en mettant à jour le profil de l’entreprise et en partageant les mises à jour sur la culture et l’environnement de travail de l’entreprise.

En d’autres termes, faites découvrir votre entreprise à des candidats actifs et même passifs!

Le processus d’embauche peut prendre du temps, mais il ne doit pas être difficile.

Conclusion

Réduire le taux de roulement ne revient pas seulement à améliorer vos statistiques.

Ça implique de comprendre le «pourquoi» du départ d’un employé et de trouver des moyens concrets pour favoriser un environnement de travail heureux et productif.

Après tout, l’engagement des employés est la fondation de la rétention de votre personnel et prend diverses formes.

Que ce soit par l’écoute active, la formation ou la réalisation d’entrevues de départ, un petit peut amener loin

L’important est d’être suffisamment attentif pour comprendre les principales raisons de votre taux de roulement et de trouver des moyens de l’améliorer.

Ou mieux encore : de faire partie de la solution et non du problème.

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